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Le parquet de Paris a annoncé, mercredi 1er mai, le placement en garde à vue de 19 personnes parmi les 45 interpellées en marge du défilé parisien de la Fête du travail. En début de soirée, le préfet de police, Laurent Nuñez, a fait état de 13 policiers et gendarmes blessés. Au moins sept d’entre eux ont été la cible d’une bombe agricole, d’après les autorités.Un véhicule et quatre poubelles ont été incendiés et un restaurant McDonald’s a été dégradé.
Une mobilisation de “très bon niveau”, selon la CGT. Les manifestations organisées pour la Fête du travail ont attiré 121 000 personnes à travers la France, mercredi 1er mai, a annoncé le ministère de l’Intérieur, tandis que la CGT affirme en avoir décompté “plus de 200 000”. “On est satisfait”, a complété la secrétaire confédérale de la centrale syndicale, Céline Verzeletti, sur franceinfo, évoquant “une belle mobilisation”, certes inférieure à 2023, mais proche de 2021 et 2022.
Les principaux cortèges à Paris, Lyon et Nantes. A Paris, le cortège a rassemblé 18 000 personnes, selon la préfecture de police, contre 50 000 d’après la CGT. A Lyon, entre 6 500 et 13 000 personnes ont défilé selon les sources, avec au moins 22 personnes interpellées. A Nantes, où les manifestants étaient 3 550 d’après la préfecture, des violences et dégradations ont eu lieu.
Raphaël Glucksmann expulsé du cortège à Saint-Etienne. Le candidat PS-Place publique aux élections européennes a été contraint de quitter précipitamment la manifestation à Saint-Etienne (Loire), rapporte France Bleu. De jeunes étudiants, dont certains brandissaient des drapeaux palestiniens, l’ont notamment poursuivi en criant “Casse-toi, Sainté n’est pas à toi”. “Ces attaques sont le résultat de mois de haine et de calomnies savamment orchestrées par les insoumis et d’autres”, a réagi l’eurodéputé.
Des revendications variées. La CGT, FSU, et Solidaires, ainsi que des organisations de jeunesse dont l’Unef, la Fage ou le MNL (Mouvement national lycéen), avaient lancé un appel commun notamment “contre l’austérité”, pour l’emploi et les salaires ou encore la paix. La CFDT a de son côté appelé à “rejoindre les cortèges organisés partout en France, pour revendiquer une Europe plus ambitieuse et plus protectrice pour les travailleurs et les travailleuses”.